Causes, dépistage… Le Dr Gentilhomme fait le point sur l’hémophilie

A l’occasion de la journée mondiale de l’hémophilie, le Dr Gentilhomme, biologiste au laboratoire d’analyses médicales du Centre Hospitalier Centre Bretagne, évoque cette maladie rare et détaille les examens biologiques sanguins réalisés pour la diagnostiquer.

Docteur, qu’est-ce que l’hémophilie ?

L’hémophilie, c’est une maladie qui touche la coagulation, la capacité à pouvoir arrêter un saignement, et cela aboutit à un risque hémorragique. C’est une maladie génétique dans la plupart des cas. En fait, il y a des familles d’hémophiles. C’est porté par le chromosome X et la conséquence, c’est qu’uniquement les garçons sont atteints. Cette maladie saute une génération, si bien que si le grand-père est atteint, il est très probable que son petit-fils le soit plus tard également. Les femmes peuvent avoir ce gène touché mais elles ne développent pas la maladie. Elles sont dites « conductrices ».

L’autre cas, plus rare, est l’hémophilie dite « acquise » et s’explique principalement par des maladies immunitaires et hématologiques.

L’hémophilie est une maladie très rare. Il doit exister environ 7000 hommes touchés en France, et à l’échelle du monde, nous devons dénombrer moins de 50 femmes touchées.

Existe-t-il différents types d’hémophilie ?

On distingue surtout deux hémophilies : l’hémophilie de type A et l’hémophilie de type B. Elles aboutissent aux mêmes symptômes.

Il est important de préciser que 13 protéines, appelées « facteurs de coagulation », interviennent dans la coagulation du sang.

L’hémophilie A est liée au déficit d’un des facteurs de coagulation que l’on appelle le facteur 8. Dans le cas de l’hémophilie B, c’est le déficit en facteur 9 qui cause la maladie. Ces deux facteurs ont les mêmes conséquences car, bien que différents, ils interviennent au même moment dans la cascade de coagulation.

Il existe différents niveaux de déficit. La norme pour les facteurs 8 et 9 est entre 70% et 100%. Quand un des facteurs est inférieur à 1%, nous sommes sur une hémophilie majeure, c’est-à-dire que le sang ne coagule quasiment pas. Entre 1 et 5%, c’est une hémophilie modérée avec des conséquences plus tardives et moins intenses. Et puis, il y a les hémophilies mineures, avec lesquelles les patients vont vivre quasiment normalement mais qui peuvent développer des hémorragies dites provoquées, notamment à l’occasion d’actes chirurgicaux. Le diagnostic des hémorragies provoquées chez des patients hémophiles mineurs est tout un enjeu pour un établissement hospitalier.

Comment se détecte l’hémophilie ?

Cela dépend du type d’hémophilie. Plus le déficit est profond, plus les symptômes sont importants et précoces. Une personne hémophile, ce n’est pas une personne qui va saigner « sans fin ».

En effet, nous avons deux types de voies de coagulation : la voie endogène et la voie exogène. Les facteurs 8 et 9 interviennent dans la voie endogène, qui est majoritaire dans les articulations. Les signes cliniques de la maladie vont surtout être des saignements dans les articulations, que l’on appelle l’hémarthrose. L’épanchement de sang dans les articulations va détruire les cartilages.

On repère les hémophiles majeures dès le plus jeune âge, quand ils commencent à marcher. Ils vont avoir des hématomes, des ecchymoses… Pour ces gens-là, on peut l’observer facilement.

Pour l’hémophilie mineure, c’est presque impossible à détecter sans analyse de sang. Notre enjeu, plus spécialement à l’hôpital, c’est de détecter. Cela se fait lors du rendez-vous pré-opératoire, avec l’anesthésiste ou le chirurgien qui va demander un test de coagulation.

Ensuite, au laboratoire d’analyses médicales, nous allons réaliser deux tests qui sont le TP (taux de prothrombine) et le TCA (temps de céphaline activée). L’un explore la voie exogène, l’autre la voie endogène. Si le TP est normal mais que le TCA est allongé, alors seule la voie endogène est touchée. Et c’est à ce moment-là que nous allons plus loin dans les analyses de sang avec un test complémentaire. Notre système d’expertise au laboratoire le fait automatiquement. On réalise en complément un test de confirmation que l’on appelle le TCK (temps de céphaline avec kaolin). Le kaolin est plus sensible aux déficits en facteurs de coagulation.

Si le TCK est allongé, alors on va congeler le plasma et l’envoyer soit  à l’hôpital de Vannes si cela concerne un patient au bloc opératoire en urgence, soit à l’hôpital de Lorient, afin de confirmer l’hémophilie.

Est-ce un examen prescrit par le médecin traitant ?

C’est prescrit par l’anesthésiste lors du rendez-vous pré-opératoire, si l’intervention chirurgicale à venir est à risque hémorragique et selon les réponses du patient aux questions de l’anesthésiste. Si le patient a déjà eu des ecchymoses, si une extraction de dent de sagesse a engendré de nombreux saignements… cela va alerter l’anesthésiste, qui va prescrire des analyses de la coagulation du sang.

Nous allons déclencher ces analyses au laboratoire, ici, et selon les premiers résultats, en tant que biologistes, nous allons déterminer si cela nécessite de réaliser un test complémentaire ou non.

Où sont adressés les patients diagnostiqués hémophiles ?

Nous les adressons au CRTH (Centre Régional de Traitement des maladies Hémorragiques), où ils sont suivis. Ils sont alors porteurs d’une carte spécifique qu’ils doivent donner avant chaque intervention chirurgicale.

Les traitements appliqués dans le cadre de l’hémophilie sont des médicaments dérivés du sang car il n’existe pas de traitement de la cause de la maladie. Ces traitements réduisent le déficit du facteur concerné en l’apportant au travers d’un concentré de facteur 8 ou de facteur 9.

 

Journée mondiale de la santé 2025 : Le peau-à-peau et ses bienfaits

A l’occasion de la journée mondiale de la santé, qui a pour thème cette année « Une bonne santé à la naissance pour un avenir plein d’espoir », Pauline et Colleen, respectivement sage-femme et auxiliaire de puériculture au Centre Hospitalier Centre Bretagne, évoquent l’importance du peau à peau pour les bébés et les enfants.

Quel est l’intérêt du peau-à-peau pour le bébé ? Juste après sa naissance notamment ?

Il existe de multiples bénéfices. Surtout s’il y a de la prématurité, nous allons inciter à faire le peau à peau pour réguler les marqueurs du bébé : sa fréquence cardiaque, la saturation d’oxygène, la glycémie, la température… Le peau-à-peau est effectué aussi bien en salle de naissance qu’après en chambre, en néonatalogie ou en pédiatrie. Cela peut être réalisé y compris avec des enfants un peu plus âgés. C’est vivement recommandé quand ils présentent certaines pathologies.

Le peau-à-peau, en plus d’avoir des effets bénéfiques sur la santé des bébés, permet de renforcer le lien avec ses parents. Le bébé reconnait sa mère à l’odeur, il reconnait sa fréquence cardiaque qu’il a connu pendant sa vie intra-utérine… Ça permet de l’apaiser.

Comment se passe le peau-à-peau au CHCB ?

Au CHCB, nous faisons d’office le peau-à-peau juste après l’accouchement, pendant 2 heures. Ensuite, selon le souhait des parents, cela peut-être à nouveau réalisé pendant leur séjour en maternité.

Nous avons des bandeaux spéciaux pour le peau-à-peau mais nous pouvons le faire également avec des couvertures. Nous incitons tous les couples à faire du peau-à-peau en suite de couche, après la période des 2 heures suivant l’accouchement. L’intérêt est d’établir le lien, de rassurer l’enfant et c’est aussi un moyen pour les parents de se détendre.

Nous avons eu le cas récemment d’un papa qui ne souhaitait pas faire de peau-à-peau et nous l’avons incité car le bébé était en hypothermie. Une heure après, il m’a dit « C’est génial, je vais faire ça tout le temps avec mon bébé ». Ça favorise l’apaisement et l’endormissement des parents.

Comment faire un peau-à-peau, notamment à la sortie de la maternité, à la maison ?

Il y a quelques conditions à respecter pour que ce soit efficace et que ce soit réalisé en toute sécurité.

Il faut que le bébé soit en contact direct avec la peau de son parent. On ne porte pas de soutien-gorge, de tee-shirt, le bébé est simplement en couche. Eventuellement, on peut lui mettre des chaussettes et un bonnet. Le meilleur peau-à-peau est celui où le bébé est en contact avec le maximum de surface de peau de son parent. On vient recouvrir le bébé avec une couverture, en dégageant bien son visage, pour le laisser respirer et l’observer.

Les parents doivent être en état d’éveil, ils ne doivent pas prendre de médicaments, ce qui pourrait les faire somnoler.

Existe-t-il des effets bénéfiques sur le long terme ?

Oui, notamment sur la relation entre les parents et leur enfant. La relation sera plus douce et apaisée. C’est important dans les premiers jours avec la régulation de certaines constantes comme la glycémie et la température. Mais ça l’est aussi dans le jeune âge, pour offrir à l’enfant une sécurité affective afin qu’il puisse se construire dans de bonnes conditions.

Campagne Rouge Gorge : Entretien avec le Dr Slim

A l’occasion de la campagne nationale Rouge Gorge pour la sensibilisation aux cancers de la gorge, le Dr Slim, chef de service ORL au Centre Hospitalier Centre Bretagne, détaille les symptômes et les causes de cette pathologie tout en précisant la prise en charge des patients tout au long de leur parcours de soins au CHCB et les réflexes de prévention à adopter.

Docteur, comment se déclarent les cancers de la gorge ? Existe-t-il des symptômes particuliers ?

On va porter une attention particulière aux patients avec des facteurs de risque à savoir l’association d’une intoxication alcoolique et tabagique. Les symptômes peuvent être une modification du timbre de la voix ou une voix qui se couvre pour les tumeurs du larynx ou des difficultés à avaler lorsqu’une tumeur est soit au niveau des loges amygdaliennes, de la cavité buccale et du pharynx. Les masses cervicales ou les adénopathies peuvent aussi être le premier signe de cancers de la gorge.

Comment dépistez-vous ces cancers ? Quels sont les examens réalisés ?

Souvent, les patients nous sont confiés par les médecins traitants qui ont vu leurs patients pour une difficulté à avaler, une modification de la voix, une limitation d’ouverture buccale ou les autres symptômes détaillés précédemment. Ils nous les adressent parce qu’ils ont un doute ou parce qu’ils ont constaté qu’il y avait un ganglion ou une masse au niveau du cou. Notre rôle lorsque nous allons recevoir ces patients en consultation va être de retrouver cette lésion, d’en préciser la nature par l’intermédiaire de biopsies. On demandera par la suite des examens complémentaires en imagerie médicale, avec des scanners et IRM réalisés sur notre plateau d’imagerie ou des tep scan, examen que nous pourrons réaliser très prochainement au Centre d’Explorations Isotopiques (médecine nucléaire) qui va prochainement ouvrir ses portes à proximité de notre établissement.

Une fois le diagnostic posé, comment les patients sont-ils pris en charge ?

Lorsque le diagnostic d’une tumeur est posé, nous avons un parcours cancer au CHCB qui nous permet de diagnostiquer, poser un bilan, et débuter la prise en charge des patients dans un délai de 4 à 6 semaines. Nous respectons ainsi les recommandations nationales, ce qui est grandement facilité par l’accès aux plateaux techniques (imagerie, bloc opératoire) et l’excellente collaboration entre les différents spécialistes (chirurgiens viscéraux, gastroentérologues, pneumologues, radiologues, anesthésistes).

Une fois que le diagnostic est posé, le dossier est présenté en réunion de concertation pluridisciplinaire (RCP) qui regroupe plusieurs spécialistes. Cela nous permet de valider le projet thérapeutique pour chacun des patients. Une fois le projet thérapeutique validé, s’il y a besoin d’opérer, nous sommes en mesure d’effectuer la majeure partie des opérations de cancers ORL au CHCB.

Si nous considérons qu’un cas peut dépasser nos compétences, nous confions le patient à nos confrères en CHU avec un parcours patient fluide.

Concernant les gens qui ne sont pas opérés, nous pouvons leur proposer une radiothérapie et/ou une chimiothérapie. S’il y a une chimiothérapie première, c’est à dire avant l’opération, la séance peut se faire ici, en coopération avec nos collègues de la clinique Saint-Yves de Vannes qui se déplacent. La permanence des soins est assurée 7j/7 à l’hôpital.

Pour les séances de chimiothérapie ou radiothérapie, tout dépend du secteur où vivent les patients. Si les patients sont originaires des Côtes d’Armor, nous travaillons en coopération avec nos collègues de l’hôpital privé de Plérin où ils assurent les chimio/radiothérapies. Sinon, nous les adressons à Vannes, ou Lorient également en fonction de leur domicile et de leur souhait.

Quelles sont les causes de cette maladie et comment peut-on en prévenir le risque ?

La cause principale des cancers ORL était l’intoxication alcoolique et tabagique. Depuis quelques années le papillomavirus (HPV) est devenu l’un des principaux facteurs des cancers de la cavité buccale, en particulier chez les sujets jeunes et les femmes. Nous préconisons d’ailleurs la vaccination des sujets jeunes par les vaccins type Gardasil pour éviter autant que possible l’installation d’une pathologie chronique liée au HPV.

Pour résumer, en prévention : La vaccination contre le papillomavirus, arrêter de fumer idéalement ou ne pas commencer, c’est encore mieux. Limiter la consommation alcoolique. Et surtout, si jamais on remarque un signe évocateur d’une pathologie, que l’on a mal, que l’on a sa voix qui se couvre, que l’on a du mal à avaler… Ne pas attendre. Mieux vaut consulter son médecin traitant qui après orientera vers nous. Nous tenons d’ailleurs à remercier nos collègues de ville pour leur collaboration et leur confiance.

 

Portrait : Dr Ambroise Le Floc’h, chef de service des Urgences

Nommé chef de service du Service d’Accueil et des Urgences (SAU) du Centre Hospitalier Centre Bretagne au 1er janvier, le Dr Ambroise Le Floc’h présente son parcours et ses projets pour le service des Urgences. Entretien.

Pouvez-vous vous présenter ?

Je suis le Dr Ambroise Le Floc’h, praticien hospitalier médecin urgentiste. J’exerce depuis plus de 15 ans. J’ai fait mes études de médecine à Rennes, et réalisé mon internat à Vannes et à Lorient. Ensuite, je suis parti une année en humanitaire. A mon retour en Bretagne, j’ai intégré les équipes du service des Urgences de Lorient, où j’ai travaillé pendant 8 ans. J’ai fait un peu le tour de la région et je travaille depuis bientôt 4 ans aux Urgences du CHCB à Pontivy.

J’ai été nommé chef de service du Service d’Accueil et des Urgences début janvier. En tant que médecin urgentiste, on assure plusieurs missions. Tout d’abord, il y a des missions d’accueil des urgences, en traumatologie pour tout ce qui est fractures, chocs… Des missions en médecine, pour des pathologies un peu plus longues, plus complexes… Et enfin des missions en pré hospitalier, c’est-à-dire avec le SMUR (Service Mobile Urgence Réanimation).

Quels sont vos projets en tant que nouveau chef de service des Urgences ?

Le projet, c’est d’une part de pérenniser le planning et le fonctionnement du SAU avec le recrutement de nouveaux médecins, tout en assurant la continuité des services d’accueil des urgences, la traumatologie et la médecine. D’autre part, de favoriser le partenariat avec Lorient, notamment pour construire des équipes communes. Et enfin, de positionner les urgences dans le projet d’établissement, avec une Unité Hospitalière de Courte Durée (UHCD) qu’on voudrait correspondante au principe de courte durée de séjour et la création d’une unité post urgences pour améliorer la fluidité du parcours des patients.

Quels éléments vous plaisent le plus au GHCB ?

J’aime beaucoup l’architecture. C’est un très bel outil qui a été très bien pensé architecturalement, notamment au niveau des Urgences. Je crois que c’est l’un des services d’urgences où il est le plus agréable de travailler. L’ergonomie est très bien pensée. Il y a par exemple une verrière, on peut voir la lumière du jour. Ce n’est pas anodin pour le confort des équipes. Et puis la deuxième chose, ce sont les équipes soignantes.

J’ai un grand plaisir à travailler avec les équipes soignantes du CHCB, notamment paramédicales et tout particulièrement dans le service des Urgences. Elles ont des compétences et un degré d’autonomie que j’apprécie.

Mars Bleu : les informations à connaître sur le cancer colorectal

A l’occasion de Mars Bleu, nous faisons le point sur le cancer colorectal et les informations à connaître sur son dépistage.

Un test de dépistage gratuit et à domicile

Le test de dépistage national du cancer colorectal est gratuit pour tous. Un kit vous est remis gratuitement et l’analyse des résultats est prise en charge à 100% par l’assurance maladie. Le kit peut vous être délivré en faisant la demande auprès de votre médecin généraliste, de votre pharmacien ou par commande en ligne sur le site monkit.depistage-colorectal.fr.

Ce test de dépistage doit se faire tous les deux ans à partir de 50 ans pour la majorité de la population

Il se fait à domicile.

En cas d’antécédents familiaux

Pour les personnes avec des antécédents familiaux, le test n’est pas fiable et une coloscopie est nécessaire pour dépister convenablement. Elle a lieu tous les 5 ans.

Un suivi par endoscopie est proposé à des patients de tout âge dès lors qu’ils présentent des antécédents familiaux. Un dépistage est recommandé 10 ans avant l’âge d’apparition du premier cas de cancer colorectal dans la famille.

Cet examen se déroule à l’hôpital sous anesthésie. Au Centre Hospitalier Centre Bretagne, le Dr Bayadi-Hervias et son équipe du service des maladies du foie et de l’appareil digestif (MFAD) vous accueillent tout au long de l’année pour réaliser les endoscopies.

Le cancer colorectal peut se développer à tout âge

Même si le dépistage se fait dans la majorité des cas entre 50 et 74 ans, la maladie peut se développer à tout âge, y compris chez des patients plus jeunes. Les causes peuvent être multiples : antécédents familiaux, cirrhose du foie, mode de vie…

Pas d’aliment miracle mais…

Il n’existe aucun aliment miracle pour prévenir l’apparition d’un cancer colorectal. En revanche, une activité physique régulière associée à une alimentation saine et équilibré participe au recul des risques d’apparition d’un cancer colorectal. La consommation d’aliments riches en fibres et des fruits secs (noix de cajou, amandes, noix) est recommandée.

Autant chez les hommes que les femmes

Le cancer colorectal est l’un des plus répandus en France et touche autant les hommes que les femmes. Cependant, son incidence est supérieure chez les femmes en étant le deuxième cancer le plus fréquent chez elles après celui du sein.

 

La meilleure prévention, c’est un dépistage régulier et adapté à sa situation.

Portrait : Le Dr Al Makhour est le nouveau chef de service de médecine polyvalente

Le Dr Al Makhour est le nouveau chef de service de médecine polyvalente au Centre Hospitalier Centre Bretagne depuis le 1er janvier 2025. Son parcours, ses projets… le jeune médecin fait le point sur son actualité et celle de son service. Présentation.

Docteur, pouvez-vous vous présenter ?

Je suis le Docteur Oussama Al Makhour et je suis médecin généraliste diplômé en 2020. J’ai fait mon parcours de médecine générale au Liban, à l’université libanaise. J’ai commencé ma spécialité au Liban, en médecine interne. Et puis, en 2021, j’ai décidé de passer le concours international en France. C’est un concours qui est obligatoire pour tous les médecins diplômés hors Union Européenne qui souhaitent exercer la médecine en France. J’ai donc passé le concours en 2021. J’étais très bien classé en terminant dans les 50 premiers parmi plus de 4000 médecins internationaux. J’avais placé le Centre Hospitalier Centre Bretagne en premier choix parmi la liste de tous les hôpitaux proposés en France et mon classement m’a permis de valider ce choix. J’en suis très heureux.

Quel a été votre parcours depuis l’obtention de votre concours ?

J’ai continué mon parcours d’équivalence de la médecine générale ici, en médecine polyvalente au CHCB. Je suis passé devant une commission pour obtenir l’autorisation d’exercice fin 2024, et je suis désormais inscrit à l’Ordre des Médecins depuis un mois et demi. Actuellement, je suis en train de passer un double diplôme : un Diplôme Universitaire en échographie clinique polyvalente au CHU de Nantes, et un Diplôme Inter-Universitaire médecine de la personne âgée, qui se passe entre le CHU de Nantes et le CHU d’Angers. Je termine ces deux diplômes dans deux mois. Depuis le 1er janvier, je suis devenu chef de service de Médecine Polyvalente au CHCB.

Quelles pathologies traitez-vous en médecine polyvalente ?

Comme son nom l’indique, c’est un service très polyvalent. On a des suivis de cancérologie, hématologie, pneumologie, tout ce qui va toucher à l’infection pulmonaire, à la décompensation cardiaque, la gériatrie, des soins palliatifs ou de confort pour le patient… Nous avons aussi l’hôpital de jour médecine où nous allons faire quelques transfusions ou chimiothérapies… Le CeGIDD (Centre gratuit et anonyme pour le dépistage et le diagnostic des maladies sexuellement transmissibles) est également rattaché au service. C’est très varié.

En tant que nouveau chef de service depuis le 1ᵉʳ janvier, quels sont vos projets pour la médecine polyvalente ?

Nous avons depuis quelques mois un GCS avec le Groupe Hospitalier Bretagne Sud. Ma priorité est de renforcer l’équipe médicale du service avec des temps partagés entre Lorient et Pontivy, afin de construire une équipe fixe, stable et solide. Nous avons des pistes sérieuses de recrutements qui sont actuellement discutées. Cela permettrait d’atteindre cet objectif, et potentiellement d’ouvrir de nouveaux lits (en complément de la vingtaine de lits rouverts dans le service en début d’année). Deuxième sujet prioritaire sur lequel je travaille, la réouverture de deux postes pour accueillir deux internes de Rennes.

Quels sont selon vous les atouts du CHCB, ce que vous aimez le plus ici ?

Quand je suis arrivé, il y avait une équipe de médecins très dynamique, très compétente. L’équipe médicale est de grande valeur, au même niveau que l’équipe paramédicale. Quand vous êtes médecin, c’est un bonheur de travailler avec des professionnels de qualité. Je trouve aussi que le CHCB est un établissement dynamique, nous avons toutes les spécialités, toutes les techniques d’imagerie disponibles sur place, et nous pouvons développer des projets.

Dr Bayadi-Hervias : « La meilleure protection, c’est le dépistage »

Le Dr Jihane Bayadi-Hervias, cheffe de service des Maladies du foie et de l’appareil digestif (MFAD) depuis le 1er janvier 2024, s’est confiée sur la prise en charge des cancers digestifs au Centre Hospitalier Centre Bretagne.

Docteur, comment sont dépistés les cancers digestifs ici, au CHCB ?

Pour le cancer du côlon,  les stratégies de dépistage se déclinent selon le niveau de risque du cancer colorectal (CCR) : un dépistage national est organisé pour les personnes à risque modéré reposant sur la réalisation d’un test immunologique de recherche de sang occulte dans les selles. En cas de résultat positif, nous réalisons une coloscopie pour en savoir plus. Pour les personnes à risque élevé ou à risque très élevé, on réalise un dépistage individualisé, qui passe d’emblée par la réalisation d’une coloscopie.

Les médecins traitants ont un rôle clé pour évaluer le niveau de risque de CCR de leurs patients (antécédents personnels et familiaux, existence ou non de symptômes), les orienter vers la bonne filière de dépistage et proposer la modalité de dépistage adaptée à leur niveau de risque.

En MFAD, On informe et sensibilise à ce test tout au long de l’année, et en particulier à l’occasion de Mars Bleu, qui est le mois de sensibilisation aux cancers colorectaux.

Pour le cancer du foie, tous les patients cirrhotiques sont à risque de développer un cancer sur leur foie de cirrhose. Nous les surveillons tous les 6 mois avec une Biologie et une échographie, et si besoin un Scanner ou une IRM.

Pour le cancer de l’estomac, s’il existe des antécédents familiaux au premier degré (parents), il est recommandé d’effectuer surtout à partir de 40/45 ans un examen de l’estomac par gastroscopie. En cas de présence dans l’estomac de l’Helicobacter Pylori, ces biopsies permettront de savoir s’il existe des lésions précancéreuses associées : métaplasie intestinale, atrophie, dysplasie de bas grade ou de haut grade. En présence d’un Helicobacter Pylori dans l’estomac, il est important de l’éradiquer à l’aide d’un traitement antibiotique adapté puis de vérifier que cette éradication a été efficace avec la réalisation du test respiratoire à l’urée un mois après la fin du traitement antibiotique et en dehors de toute prise d’IPP* depuis au moins 2 semaines. Il est important de réaliser un examen de l’estomac en cas de symptômes gastriques (douleur de l’estomac, difficultés pour digérer, selles noires) apparaissant à partir de 45/50 ans ou persistants avant cet âge. Certaines anomalies lors d’un bilan sanguin peuvent inciter à réaliser un examen de l’estomac comme l’anémie par carence en fer ou par carence en vitamine B 12 notamment.

La détection du cancer du pancréas est plus complexe car le dépistage n’est pas systématique. Souvent, nous décelons ces lésions lors d’un scanner après qu’un patient ait contracté une pancréatite ou fortuitement quand le scanner est motivé par d’autres symptômes. Ce n’est donc pas forcément un dépistage à proprement parler, mais plutôt une suite d’éléments qui font que nous allons nous poser des questions. Idéalement la détection précoce est essentielle pour améliorer les chances de guérison, car le cancer du pancréas ne présente généralement aucun symptôme à un stade précoce. A l’heure actuelle, il n’existe pas de dépistage systématique du cancer du pancréas.

Pour le cancer de l’œsophage. Le dépistage systématique n’existe pas non plus, nous réalisons une fibroscopie pour surveiller les endobrachyœsophage (EBO). Ce sont des lésions bénignes dont le risque principal est l’évolution vers le cancer. Elles sont surveillées attentivement par fibroscopie gastrique. Je recommande vivement aux personnes dont des membres de la famille sont atteints d’un endobrachyœsophage (EBO) de réaliser un dépistage par fibroscopie après 40 ans.

Pour le cancer anal, en l’absence de facteurs de risque, le dépistage systématique n’est pas recommandé. En revanche, il est essentiel que toute personne présentant des symptômes proctologiques (boule, tuméfaction, saignements, douleurs, démangeaisons) consulte un spécialiste.

Comment fonctionnent les endoscopies ?

Les endoscopies digestives sont des examens d’imagerie médicale destinés à visualiser et à explorer la paroi interne du tube digestif (la « muqueuse ») par le biais d’un câble souple introduit par la bouche ou l’anus, et équipé d’un système d’éclairage et d’une caméra vidéo miniaturisée.

Elles sont destinées au diagnostic ou à des interventions endoscopiques. Les endoscopies digestives nécessitent fréquemment une anesthésie générale légère et une hospitalisation d’une journée. L’endoscopie digestive basse (« coloscopie ») demande une préparation rigoureuse au cours des deux journées précédant l’examen.

Le rôle de l’endoscopie est donc de dépister les lésions pré-cancéreuses qui peuvent être liées à différentes causes comme une gastrite chronique, la présence d’Helicobacter Pylori ou une gastrite chronique atrophique par exemple. Cela nous permet ensuite de faire l’exérèse des lésions pré-cancéreuses par voie endoscopique, c’est-à-dire de retirer une anomalie. Dans chacun des exemples que je viens de citer, une surveillance par endoscopie est recommandée par la suite.

Quel est le parcours suivi par les patients ?

Le premier contact se fait généralement lors d’une consultation suite à un test immunologique des selles positif. Cela peut-être aussi parce qu’ils ont des antécédents familiaux de premier degré de cancer colique ou suite à certains symptômes, comme l’anémie ou les troubles du transit bien souvent. Cela donne lieu à l’organisation d’une fibroscopie et/ou d’une coloscopie.

Les patients peuvent être admis en hospitalisation suite à une consultation, à un passage aux Urgences ou en étant adressés directement par leur médecin traitant. C’est le parcours que je privilégie car en travaillant de cette manière avec les médecins de ville pour des admissions directes, nous évitons un long parcours avec un passage aux Urgences pour les patients. Cela nous permet également de gagner un temps précieux sur la programmation des examens.

Après les examens, le bilan pré-thérapeutique permet de passer à une autre phase, celle de l’évaluation de la maladie. Nous allons poser un diagnostic précis, savoir à quel stade de la maladie nous sommes, est-ce que la tumeur est localisée ou non… C’est le moment crucial pour statuer sur un pronostic et proposer le traitement adapté. On va se baser sur un scanner complet thoraco-abdomino-pelvien, parfois un TEP Scan,  sur les marqueurs, sur le bilan nutritionnel… Une bonne nutrition est essentielle pour supporter les traitements, que ce soit la chirurgie, la chimiothérapie ou la radiothérapie.

Une fois ce bilan finalisé, je reçois les patients pour l’annonce de la maladie et aussi pour les prévenir que le choix du traitement sera discuté lors d’une réunion collégiale (RCP) avec d’autres praticiens morbihannais de plusieurs spécialités. En l’occurrence pour nous, cela se fait avec les praticiens de Vannes tous les lundis. Et nous statuons ensemble sur le traitement que nous allons proposer à chacun de nos patients.

Ensuite, nous allons prendre les rendez-vous pour le patient, avec l’oncologue, le radiothérapeute… Quand il s’agit d’une tumeur occlusive localisée, nous prévenons immédiatement le chirurgien pour opérer. Nous travaillons en très bonne intelligence avec l’équipe de chirurgie viscérale du Dr Cunin.

Encore hier, j’ai réalisé l’endoscopie d’une de mes patientes le matin, nous avons pu programmer un scanner dans la foulée et un rendez-vous avec le chirurgien à 15h30. Cela lui a évité deux déplacements pour la consultation et l’examen. C’est ce que nous essayons de faire pour tous nos patients.

Existe-t-il un dispositif d’annonce particulier ?

Oui. Ce n’est pas toujours simple, bien sûr, parce qu’on va annoncer à des personnes qui, parfois, ont vécu une vie sans aucun problème de santé, qu’elles sont atteintes d’un cancer. Peut-être même métastatique. Ce n’est pas simple.

Le dispositif d’annonce prévoit des temps de discussion et d’explication sur la maladie et les traitements afin d’apporter au patient une information adaptée, progressive et respectueuse :

> un temps médical comprenant l’annonce du diagnostic et la proposition de traitement,

> un temps d’accompagnement soignant permettant au malade ainsi qu’à ses proches de compléter les informations médicales reçues, de l’informer sur ses droits.

> un temps de soutien proposant un accompagnement social et l’accès à différents soins de support (psychologue, kinésithérapeute, prise en charge de la douleur, etc.).

> un temps d’articulation avec la médecine de ville pour optimiser la bonne coordination entre l’établissement de soins et le médecin traitant.

 Comment ces patients sont-ils suivis au CHCB ?

Nous travaillons beaucoup en collaboration avec le Dr Blot, qui est oncologue. C’est lui qui fait le suivi du traitement et même après, sur une période de 5 ans. Ils sont également suivis par les chirurgiens digestifs et dans notre service, nous pouvons reprendre nos patients en charge pour réaliser les endoscopies de contrôle. Le Dr Blot ou nos collègues chirurgiens digestifs peuvent revenir vers nous avant en cas de besoin.

Prescrivez-vous un accompagnement ou des soins complémentaires à vos patients pendant leur traitement ?

Oui. Nous travaillons beaucoup avec les psychologues et les diététiciennes, les kinésithérapeutes aussi.

Le suivi diététique est important, ils sont suivis pendant leur hospitalisation par les diététiciennes mais également à leur sortie, nous leur donnons leurs coordonnées. Nous travaillons beaucoup avec Anne-Claude, qui intervient aussi en oncologie. Cela permet de tisser un lien supplémentaire entre notre service et celui d’oncologie, d’assurer un bon suivi des patients, une certaine continuité dans leur parcours de soins au CHCB.

Quelles sont les probabilités de rémission sur ces pathologies ?

Les probabilités de rémission dépendent du type de cancer, de sa localisation, de son stade… Pour le cancer colorectal, détecté suffisamment tôt, il peut être guéri dans 9 cas sur 10.

Le meilleur remède, c’est la prévention par le dépistage.

Si c’est détecté tôt, la rémission est quasiment assurée.

Quel est le meilleur suivi médical préventif que vous pouvez conseiller ?

La meilleure protection, c’est le dépistage. Surtout pour le côlon. Je vois des patients de 60-70 ans qui n’ont jamais fait de tests. Alors qu’à partir de 50 ans, un test tous les deux ans est recommandé. Ça ne coûte rien et ça peut vous sauver la vie.

Quand il y a des antécédents familiaux, je préconise de réaliser une coloscopie à l’âge de 40 ans. Le dépistage par coloscopie doit commencer à 40 ans ou 10 ans avant l’apparition du premier cas de cancer du côlon dans la famille. Une coloscopie doit être répétée au moins tous les cinq ans si les résultats sont négatifs.

Pour le foie, il n’y a pas d’âge. Dès qu’il y a une cirrhose, un suivi tous les 6 mois est nécessaire. La prévention est donc de les sensibiliser par rapport aux facteurs de risques : Alcool, obésité, hépatites virales etc…

Orientez-vous les patients en rémission vers des activités particulières ?

En fonction du type de cancer, chaque patient(e) a un loisir, un plaisir, une activité pour maintenir un lien social… C’est impératif pour s’évader, détourner son attention de la maladie et améliorer son moral. C’est un combat qui nécessite d’être bien mentalement. Soigner sa santé mentale, ça fait partie du traitement finalement.

 

*Les IPP sont une classe de médicaments empêchant l’estomac de produire les acides responsables des ulcères. 

Deux voiturettes électriques pour enfants sont arrivées au CHCB dans le cadre de l’opération « Hopilote »

L’association Dauphin Handicap, à travers son opération Hopilote, a offert deux voiturettes au Centre Hospitalier Centre Bretagne pour améliorer la prise en charge des enfants.

Le Centre Hospitalier Centre Bretagne a reçu deux voitures électriques dans le cadre de l’opération Hopilote, projet porté par l’association orléanaise Dauphin Handicap.

En remplaçant les brancards, elles permettront aux enfants d’arriver au bloc au volant de ces bolides miniatures afin de dédramatiser avant leur intervention chirurgicale.

Cette initiative, rendue possible par les dons d’entreprises, vise à apporter du réconfort aux enfants tout en les déstressant et à rassurer les parents.

Les voitures, très simples d’entretien, ont été personnalisées avec le logo du donateur (Jean-Pierre Gagick), celui de Hopilote et les autocollants réalisés par le partenaire de l’opération, l’artiste Richard Orlinski.

La remise officielle de ces voitures a eu lieu ce jour en présence d’Anne-Marie Horellou, directrice par intérim du GHCB, des cadres de l’UMCA (Unité de médecine et de chirurgie ambulatoire), du bloc opératoire ainsi que du brancardage, accompagnés par leurs équipes.

Pour plus d’informations, il est possible de suivre l’opération Hopilote sur les réseaux sociaux.

Facebook : « Hopilote : les voitures électriques pour les hôpitaux »

Instagram : « Hopilote »

X (ex-Twitter) : « Hopilote »

 

Signature de conventions de partenariat avec La Pontivyenne et le Stade Pontivyen

Le Groupe Hospitalier Centre Bretagne a conclu ce jour des conventions de partenariat avec deux acteurs sportifs du territoire à l’occasion d’Octobre Rose en vue de déployer des actions de sensibilisation au dépistage du cancer du sein.

En présence d’Anne-Marie Horellou, directrice par intérim du GHCB, La Pontivyenne et le Stade Pontivyen ont paraphé des conventions de partenariat à l’approche d’Octobre Rose.

Partenaires depuis de nombreuses années, le GHCB et La Pontivyenne renouvellent leur collaboration. Dimanche 6 octobre, l’équipe d’imagerie médicale et l’équipe diététique tiendront un stand au Palais des Congrès de Pontivy pour proposer une sensibilisation au dépistage du cancer du sein incluant des démonstrations sur un mannequin de palpation. Des rendez-vous mammographie pourront être réservés sur place.

Nouveau partenaire cette année, le Stade Pontivyen organisera un match spécial Octobre Rose lors d’une rencontre de Régional 1. Des communications conjointes seront réalisées pour sensibiliser et informer un public le plus large possible.

L’Association Héméra, implantée au Centre Hospitalier Centre Bretagne au sein de l’Unité de Soins Palliatifs pour améliorer le quotidien des patients, et La Pontivyenne ont également reconduit leur partenariat. Héméra sera présente le dimanche 6 octobre au Palais des Congrès de Pontivy.

Réaction d’Anne-Marie Horellou, directrice par intérim du GHCB :

« Au nom de notre groupe hospitalier, je me réjouis de la signature de ces conventions. C’est avec un réel plaisir que le GHCB prolonge ce partenariat solide et durable avec La Pontivyenne pour sensibiliser au dépistage du cancer du sein. La Pontivyenne est un acteur de premier plan de ce mois de sensibilisation, en rassemblant la population de notre territoire autour d’une action essentielle en matière de prévention et de promotion de la santé. En tant qu’établissement public de santé, nous sommes très heureux de pouvoir mutualiser nos forces et nos expertises au service d’une cause de santé publique majeure. Nous sommes également ravis de la signature de la convention avec le Stade Pontivyen, un acteur sportif réputé du football breton. Cela montre notre volonté de nous impliquer auprès d’acteurs locaux, en co-construisant des projets au service de la population et du territoire. »

Anne-Marie Horellou, directrice par intérim du GHCB, Jean-Christophe Phelep, directeur général de Lorient, et le docteur Armelle Levron, présidente de la Commission Médicale du GHBS, signent la convention constitutive de Groupement de Coopération Sanitaire (GCS) à Lorient

Signature de la convention constitutive d’un GCS entre les Groupes Hospitaliers Bretagne Sud et Centre Bretagne

Jeudi 4 juillet, les Groupes Hospitaliers Bretagne Sud et Centre Bretagne ont officiellement signé la convention constitutive d’un Groupement de Coopération Sanitaire (GCS).

La convention a été paraphée par Jean-Christophe Phelep, directeur général du GHBS, Anne-Marie Horellou, directrice par intérim du GHCB, le Docteur Armelle Levron, présidente de la Commission Médicale du GHBS, et le Docteur Marie-Hélène Aleman-Trévidic, présidente de la Commission Médicale du GHCB.

Fruit d’un travail entre les Directions et les Présidents de Commission Médicale d’Etablissement (CME), cette convention porte l’ambition d’élaborer un projet médical partagé et de promouvoir le développement d’équipes médicales inter-territoires grâce à des recrutements médicaux dans 4 spécialités : urgences, anesthésie, médecine polyvalente et pédiatrie.

Pour la population de nos deux territoires de santé, cela se matérialisera notamment par le développement des parcours patients, de l’offre de soins de proximité ainsi que le renforcement de la qualité et de la sécurité des soins.

La convention a été transmise par les Directions des deux établissements à l’Agence Régionale de Santé de Bretagne, qui soutient la démarche, pour approbation.