Le consentement éclairé

Votre information et votre consentement aux différents traitements ou examens pratiqués sont impératifs. Ils constituent une des garanties du bon déroulement de l’hospitalisation ou de l’intervention chirurgicale dont vous allez faire l’objet.

L’intangibilité de l’intégrité corporelle de chaque personne et l’indisponibilité du corps humain sont des principes fondamentaux auxquels il ne peut être dérogé que par nécessité thérapeutique pour la personne et avec son consentement préalable. C’est pourquoi, aucun acte médical ne peut être pratiqué sans le consentement du patient, hors le cas où son état rend nécessaire cet acte auquel il n’est pas à même de consentir.

Ce consentement doit être libre et renouvelé pour tout acte médical ultérieur.

Il doit être éclairé, c’est-à-dire que le patient doit avoir été préalablement informé des actes qu’il va subir, des risques normalement prévisibles en l’état des connaissances scientifiques et des conséquences que ceux-ci pourraient entraîner.
Tout patient, informé par un praticien des risques encourus, peut refuser un acte de diagnostic ou un traitement, l’interrompre à tout moment à ses risques et périls. Il peut également estimer ne pas être suffisamment informé, souhaiter un délai de réflexion ou l’obtention d’un autre avis professionnel.

Afin d’exprimer votre consentement, vous devez recevoir une information sur les actes qui seront pratiqués, leur utilité, leurs conséquences, les risques fréquents ou graves, normalement prévisibles en l’état des connaissances scientifiques actuelles. Vous pourrez demander toute information complémentaire, obtenir l’avis d’un autre professionnel, demander un délai de réflexion.